Golf ou Kolf
Endurance, précision, concentration, force, technicité, flexibilité, puissance… Pour beaucoup de personnes, l’arrivée des beaux jours rime avec le début de la saison de golf. Voici quelques conseils pour pratiquer adéquatement ce sport de précision.
Un peu d’histoire
Les plaisantins seront déçus d’apprendre que le mot « GOLF » n’est pas l’acronyme connu sous les termes de Gentlemen Only, Ladies Forbidden. À l’origine au 16e siècle, cette activité était nommée « KOLF », un dérivé du vieil anglais d’Écosse qui signifiait « bâton ». L’usage évolutif de cette appellation s’est arrimé au terme qu’on connaît aujourd’hui. C’est d’ailleurs en Écosse que ce sport a été officiellement codifié au 18e siècle.
Les blessures les plus courantes
Les forces mobilisées lors du « swing » peuvent engendrer divers maux chez le golfeur. Une étude menée par la Harvard Medical School Study (2004) nous apprend que plus de 40% des golfeurs amateurs se blessent lors de leur pratique.
1. Problèmes lombaires
La répétition du mouvement de l’élan (en moyenne une cinquantaine d’élans), combinée à l’asymétrie du geste, provoquent un stress et une accumulation de la tension musculaire dans la zone des lombaires. Des douleurs, des raideurs et des spasmes musculaires peuvent donc incommoder le sportif amateur. Le repos et l’amélioration de la technique de votre « swing » contribueront à la disparition de ces symptômes.
2. Le coude ou le « Golf’s elbow »
La pratique régulière du golf peut également vous causer une inflammation située au niveau de votre coude. Ces symptômes sont attribués davantage à la répétition des mêmes mouvements que par un élan isolé. La nécessité réside donc en une technique solide de la pratique du golf, qui consiste dans ce cas-ci à une bonne saisie du bâton et un emplacement adéquat des mains. Vous pouvez ressentir une raideur ou un inconfort lorsque vous serrez le poing ou encore avoir une faiblesse musculaire. L’application de la glace 15 minutes en moyenne quatre fois par jour ainsi que du repos optimisera le rétablissement de la cette zone blessée.
3. L’épaule
La zone la plus sollicitée de l’épaule par les golfeurs amateurs se situe au niveau de la coiffe des rotateurs, où se logent les blessures les plus courantes. En raison de la surutilisation de cette région du corps, la blessure peut devenir chronique et provoquer ainsi une douleur plus ou moins présente dans le temps, dépendamment de la fréquence de l’activité. Si le golfeur a déjà eu des tendinites, une bursite, souffre d’arthrite ou encore a vécu un épisode de dislocation de l’épaule, il sera malheureusement plus sujet à ressentir de l’inconfort en jouant. Le repos ainsi que des ajustements chiropratiques peuvent aider à rétablir l’articulation et optimiser les mouvements de l’épaule.
4. Les poignets et les mains
Lorsque vous frappez la balle, voire le sol lorsque vous manquez votre coup, vos poignets et vos mains absorbent les vibrations du choc. Ce qui peut causer dans le pire des cas une fracture du poignet ou une rupture des ligaments. Vous pouvez également souffrir de tendinites, développer le syndrome du tunnel carpien (douleur au poignet, fourmillement, inconfort), ou encore ressentir des douleurs dans la main. Assurez-vous d’utiliser un bâton adéquat à votre pratique, qui puisse absorber adéquatement les contrecoups de l’impact lorsque votre bâton frappe la balle.
5. Le genou
Assurez-vous de ne pas avoir de problèmes antérieurs du genou qui perdurent lorsque vous jouez au golf. Car la posture debout durant plusieurs heures sollicitera beaucoup cette articulation. Si vous ressentez une quelconque faiblesse à la base, renforcez vos muscles et veillez à ne pas dépasser les limites que votre corps saura rapidement vous rappeler par un inconfort ou des douleurs.
6. La hanche
Bien que rares, les douleurs à la hanche peuvent toutefois apparaître, surtout si une faiblesse est déjà présente avant de jouer. L’ajustement chiropratique et le bilan de votre système neuromusculosquelettique aidera à prévenir les blessures de tous ordres. Un corps bien ajusté est avant tout un corps en santé, plus résistant à l’effort et plus efficace lors d’une convalescence.
Demandez conseils à votre chiropraticien. Vous connaissez le dicton : mieux vaut prévenir que guérir!