Pour vos douleurs

Le ski acrobatique

Vous en avez sûrement beaucoup entendu  parler ces dernières semaines. Le ski acrobatique met à l’épreuve de nombreux athlètes professionnels, notamment la discipline du ski de bosses. Dans ce domaine, nous pouvons être fiers du jeune athlète professionnel qui rafle toutes les médailles et fait les manchettes : le québécois de 19 ans Mikael Kingsbury, natif de Sainte-Agathe-des-Monts, 8 podiums en Coupe du monde pendant la saison 2011, un père chiropraticien et aucune blessure majeure au compteur. Que devrions-nous savoir sur le ski acrobatique ?

Au Canada, le ski acrobatique s’est organisé officiellement en 1974, en se regroupant en tant qu’Association canadienne des skieurs acrobatique (Canadian Freestyle Skiers Association – CFSA). Cinq ans plus tard, la Fédération internationale de ski intègre cette association parmi les membres de la communauté internationale de ski. Entré dans les rangs olympiques depuis 1988 à Calgary, le ski acrobatique comprend six disciplines : le saut acrobatique, les bosses en simple, les bosses en parallèle, le skicross, le half-pipe et le ballet.

Devenir le boss des bosses… sans bosses

La discipline du ski de bosses est particulièrement très exigeante pour la santé neuro-musculo-squelettique. Lorsqu’on sait que la position debout nécessite beaucoup d’efforts pour la colonne vertébrale, tout comme l’action de marcher, courir ou sauter, imaginez les tensions que subissent les vertèbres sur les pistes de ski!

Afin de limiter les coups que subit la colonne vertébrale, la discipline du ski acrobatique, et plus particulièrement le ski de bosses, exige aux genoux, aux chevilles et aux hanches, d’amortir les chocs provoqués par les bosses. Vous comprendrez pourquoi les skieurs de bosses de haut niveau gardent le tronc relativement statique puisque ce sont leurs genoux qui sautillent d’un obstacle à un autre.

Autre caractéristique de ce sport, le skieur garde les genoux collés, contrairement à la posture naturelle qui conduit à écarter les jambes pour maintenir l’équilibre du corps en position debout. Or, une piste de ski irrégulière et parsemée de bosses exige de la part du skieur de coller ses genoux pour éviter qu’un ski sur deux soit dévié de sa trajectoire, et ne provoque ainsi une chute ou une blessure. En gardant les deux jambes collées et en descendant à une vitesse suffisamment grande, vous limiterez les risques de chutes et favoriserez, par conséquent, l’équilibre malgré les bosses.

ASSURER SA SÉCURITÉ

Il est important de ne jamais surestimer la sécurité de votre équipement. C’est pourquoi une évaluation technique chez un professionnel en la matière est fortement recommandée. Cette vérification est d’autant plus capitale chez les jeunes en pleine croissance. Une fixation, des bottes ou des bâtons non adaptés au poids d’une personne peuvent être à l’origine de sérieuses blessures.

De plus en plus de skieurs et de planchistes portent le casque pour s’assurer une meilleure sécurité. Si ce n’est déjà fait, empruntez vous aussi cette direction, en choisissant un casque spécialement adapté pour votre sport. Les casques de ski et de planche à neige sont conçus pour protéger la tête (particulièrement l’arrière de la tête) lors d’un seul impact important. Comme les casques de vélo, ils devraient donc être remplacés dès le premier incident, même s’ils paraissent intacts.

FAIRE LE PLEIN D’ÉNERGIE

Prenez un bon petit-déjeuner pour commencer la journée et apportez-vous une collation pour l’après-midi. Fruits, légumes et noix sont des choix efficaces, sans oublier l’eau en grande quantité. Votre corps se déshydrate même lorsqu’il fait froid.

Rappelez-vous que les deux descentes les plus à risques de la journée sont la première et la dernière. En fin de journée, la fatigue commence à se faire ressentir. Ne poussez pas les limites de votre corps, et arrêtez-vous si vous en ressentez le besoin.

N’hésitez pas à faire vérifier votre état de santé neuro-musculo-squelettique par votre chiropraticien avant d’entreprendre un entrainement sportif. Cela vous évitera bien des blessures. Un maximum de plaisir ne vient jamais sans un minimum de précautions. Êtes-vous prêt? Bonne glisse !